La maladie de Lyme : Quelques explications

La maladie de Lyme ou autrement appelée Borréliose est une maladie pouvant atteindre aussi bien les humains que les animaux. Cette infection est transmise par les tiques qui sont préalablement contaminées par cette maladie. Répandue sur le territoire français, notamment dans le nord et à l’est, la maladie de Lyme est plus présente dans les régions boisées ou humides, là où se concentrent les tiques de cheval. Les contaminations sont plus fréquentes à la période d’activité maximale des tiques, entre le début du printemps et la fin de l’automne.

Un cheval en présence de Maladie de Lyme.

Qu’est ce que c’est  ?

La maladie de Lyme, est une maladie parasitaire transmise par les tiques. Contrairement à certaines maladies, comme la gourme, la maladie de Lyme n’est pas contagieuse. Celle-ci est présente sur une tique porteuse qui injecte la bactérie à travers une morsure de l’animal. La tique doit rester accrochée au minimum 24h sur le cheval pour entrainer sa contamination.

Une étude menée par Classequine considère qu’un pourcentage non négligeable de chevaux a déjà été en contact avec la bactérie (entre 12 et 48%) sans pour autant déclarer la maladie. Les chiffres sont imprécis car le diagnostic est peu fiable.

« La plupart des chevaux contaminés restent asymptomatiques. »

En effet, cette infection est encore très difficile à diagnostiquer, et ce, même pour le corps vétérinaire. La plupart des chevaux contaminés restent asymptomatiques. Cependant, certains peuvent subir des symptômes lourds de conséquences.

En fonction de la situation géographique, du mode de vie du cheval et des soins adaptés, il est possible de s’en prévenir.

Comment s’en prévenir ?

L’apparition des symptômes liés à la maladie de Lyme peut arriver quelques jours ou même quelques semaines après la morsure de tique.
Ces symptômes peuvent être plus ou moins spectaculaires en fonction des chevaux, et apparaissent généralement en deux temps. Les premiers signes apparents sont :

– Apparition de muqueuses blanches
– Chute de poils
– Fièvre et grande fatigue
– Amaigrissement

Après plusieurs mois, les bactéries se propagent dans tout l’organisme, notamment au niveau des articulations et ainsi peuvent déclencher des symptômes plus impressionnants tels que :

– Arthrites provoquant des boiteries, voire des paralysies
– Troubles neurologiques ou modification du comportement (agressivité)
– Complication cardiaque
– Problème oculaire
– Toux
– Paralysie de la queue

Ces symptômes ne sont pas appropriés à la maladie de Lyme.

En effet, il est essentiel de pratiquer un examen approfondi dès l’apparition de ces symptômes afin de mettre rapidement en évidence la maladie de Lyme et ne pas la confondre avec une myopathie, une leptospirose ou encore de l’ostéochondrose.
Un test sérologique (le test ELISA notamment), permet de déterminer la présence d’anticorps de la maladie de Lyme dans le sang du cheval. Cependant, celui-ci peut être positif et affirmer que votre cheval est atteint par cette maladie. Néanmoins, il a pu l’être dans le passé et disposer encore d’anticorps.

« Dès l’apparition des premiers symptômes, il est nécessaire de se rapprocher de son vétérinaire… »

En effet, les anticorps de cette maladie peuvent rester longtemps dans le sang du cheval. Ce test n’est donc pas 100% certain concernant le diagnostic en temps réel de votre cheval.Il existe aussi un test PCR, qui recherche directement l’ADN de la bactérie dans le sang du cheval ou bien sur du liquide articulaire.
Dès l’apparition des premiers symptômes, il est nécessaire de se rapprocher de son vétérinaire, en tant que spécialiste, il sera à même d’effectuer le bon diagnostic et ainsi déterminer le protocole à suivre.

Comment la soigner ?

Une fois la maladie de Lyme détectée, le vétérinaire prescrit généralement un traitement antibiotique pour une durée d’un mois, accompagné ou non par un traitement anti-inflammatoire.

A ce jour, il n’existe pas de vaccin contre cette maladie. Ainsi la prévention est difficile à mettre en place. La meilleure prévention reste la lutte contre les tiques à l’aide de produits adaptés.
En effet, il est important de pulvériser régulièrement son cheval du traitement anti-tiques lorsqu’il est à l’extérieur. Un examen quotidien du corps du cheval est recommandé, notamment par l’usage d’un tire-tique.
Cela permettra de déceler toute présence de tiques dans les plus brefs délais. Pour rappel votre cheval peut être contaminé dès lors que la tique est resté plus de 24 heures sur son corps.

« La meilleure prévention reste la lutte contre les tiques à l’aide de produits adaptés.»

Pour conclure, la maladie de Lyme est une infection chez le cheval. Il est important de s’en prévenir puisque la contamination d’une tique peut entrainer de lourdes conséquences pour l’animal.

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