L’hiver et ses problématiques de saison
C’est l’hiver, votre cheval a fait du poil ou vous l’avez protégé avec sa couverture. Le cheval s’acclimate bien aux baisses de températures, mais s’il reste mouillé après le travail, qu’il vit dans un lieu humide ou qu’il pleut sans arrêt les ennuis peuvent très vite arriver … Survolons les maux de l’hiver et les moyens de les prévenir. Bons reflexes et gestes simples vous aideront à braver cette période un peu compliquée.
Le coup de froid
« A la sortie de l’été, lorsque la durée du jour diminue, le cheval commence à faire son poil d’hiver. En plus d’un poil plus long, le cheval produit un sous-poil dense afin de se protéger de l’humidité et du froid environnants.
Selon son activité physique, il aura tendance à transpirer rapidement et une fois mouillés, le poil et le sous-poil mettront du temps à sécher de retour à l’écurie. C’est à ce moment précis, que votre cheval risque d’attraper froid. Le cavalier doit alors redoubler d’efforts pour le sécher rapidement. C’est à ce moment que va se poser la question de la tonte. »
L’article Tondre son cheval? Est-ce vraiment utile? débutait par ces quelques phrases et illustre parfaitement les problématiques rencontrée avec l’arrivée de l’hiver : accueillir une saison froide et prévenir les maux de l’hiver.
Tout l’hiver, nous veillerons au confort et la santé de nos équidés, en limitant autant que possible les temps prolongés dans des courants d’air et dans des conditions humides.
2 principes importants :
1-Permettre aux chevaux hébergés en extérieur de pouvoir s’abriter de la pluie et du vent dans un endroit sec et propre. 2-Bien aérer les bâtiments et maintenir une litière saine pour les chevaux hébergés en intérieur.
Selon les conditions d’hébergement de votre cheval, il sera peut-être nécessaire d’adapter son alimentation. En commençant par vous assurer de lui apporter des fourrages conservés dans de bonnes conditions et en complémentant sa ration avec un concentré afin de couvrir le déficit nutritionnel de l’herbe et les besoins additionnels liés au froid.
Attention à l’humidité
Pluie, neige, boue, carrière mouillée, l’humidité est propice à l’apparition de diverses affections chez les chevaux, sur les zones où l’eau a tendance à stagner (pieds, membres, dos et croupe).
En hiver, la sole et la fourchette, ramollies par l’humidité permanente, se retrouvent fragilisées. Le cheval est ainsi plus sujet à la pourriture de la fourchette, aux abcès de pied et aux bleimes (contusion de la sole pouvant évoluer en hématome ou abcès) à cette saison.
Un vieux dicton dit « cheval au pré, abcès de pied » car avec l’humidité, le pied peut macérer, la fourchette et la sole deviennent plus perméables. Cela peut permettre à des bactéries de rentrer dans le sabot et un abcès se développe.
Pour prévenir ces désagréments, graissez les pieds avant de sortir. On préfèrera utiliser une graisse à pied noire car le goudron qu’elle contient protège mieux la corne de l’humidité. Mais il existe de nombreux produits pour les pieds tels que l’huile de cade ou la liqueur de Villate.
« L’humidité est propice à l’apparition de diverses affections chez les chevaux.»
Au niveau des membres, on surveillera la dermatophilose « gale de boue » ou encore la lymphangite… Sans oublier que le dos et la croupe peuvent être également touchés par la dermatophilose.
Là encore, nous vous conseillons de surveiller de près et de soigner les petits bobos avant de sortir. Après votre sortie, assurez-vous de bien nettoyer et sécher les membres de votre cheval.
Activité ou inactivité ?
Pas d’hibernation pour le cavalier et son cheval, mais lorsque le mauvais temps s’installe, le nombre et la durée des sorties ont tendance à réduire.
« Une moins bonne stimulation de la circulation sanguine dans les membres, prédisposant aux engorgements (poteaux) : c’est le moment de remettre le tapis roulant/marcheur en route. Le mouvement est la clé de la bonne santé du cheval ! Des bandes de repos peuvent également être posées pendant la nuit pour favoriser la circulation sanguine dans les membres.
Une énergie décuplée lors des sorties, notamment en extérieur, qui les rendent sportives et exposent le cheval aux blessures musculaires/ligamentaires/tendineuses lors de démarrage soudain sur un organisme peu échauffé, mais également aux chutes. » précise l’IFCE
« Pas d’hibernation pour le cavalier et son cheval »
Comme nous lorsqu’il fait froid, le cheval a besoin de plus de temps pour que ses muscles s’échauffent. Cet échauffement est primordial pour prévenir les risques de blessures.
La phase de récupération devra, elle aussi, être respectée afin de permettre à votre cheval de reprendre son souffle, sécher s’il a transpiré et éviter des raideurs musculaires ou des courbatures le lendemain.
Même en hiver, varier les plaisirs est important pour vous et pour votre cheval.
Une ballade, une séance de longe, un peu de travail à pied ou en liberté … ce n’est pas l’hiver qui vous empêche d’en profiter.
Alors habillez-vous bien Survivre à l’hiver à l’écurie avec son cheval
Et foncez à l’écurie !
Et Equestrassur dans tout ça ?
Peu importe la saison et son activité, pour respecter les besoins fondamentaux de votre cheval, manger, boire, dormir, bouger et avoir des liens sociaux, votre priorité sera de le sortir tous les jours et idéalement, plusieurs fois par jour. Qu’il soit cheval de sport ou de loisir, il ne peut pas rester 24h/24 au box !
Nous savons tous qu’en cette période, aller à l’écurie demande de la volonté et des efforts. Et pour vous accompagner dans tous les tracas du quotidien, Equestrassur est là !
Toutes les maladies liées au mauvais temps et notamment la toux ou la gale boue sont prises en charge dans la formule vétérinaire 3***.