Quelle est la nourriture d’un cheval ?
La nourriture du cheval semble être assez simple, mais la diététique équine comporte tout de même quelques subtilités. Que vous soyez propriétaire d’un cheval depuis peu, ou que vous connaissiez le domaine depuis plusieurs années déjà, un rappel des grandes lignes est toujours utile.
L’herbe et l’eau, les deux aliments du cheval sauvage
Comme vous le savez, le cheval est un être herbivore. Animal nomade, il passe, à l’état sauvage, environ 15 heures par jour à se nourrir et à se déplacer vers une prairie plus verte. Son appareil digestif est dédié à cette alimentation par petits repas. Ainsi, ses dents poussent continuellement, et son estomac est relativement petit, ce qui le force habituellement au nomadisme.
« La ration journalière qui lui est proposée doit couvrir tous ses besoins »
Lorsqu’il est domestiqué, le cheval doit avant tout passer par une alimentation variée : herbes et fourrages doivent y côtoyer les fruits et les légumes. Cependant, il préfère toujours les petits repas ! Ainsi, la ration journalière qui lui est proposée doit évidemment couvrir tous ses besoins, surtout s’il travaille.
Quand il vit au pré, l’alimentation du cheval se compose essentiellement d’herbe. L’animal peut en manger jusqu’à 100kg par jour. Cependant, il s’y attardera uniquement si l’herbe qu’il trouve est d’une certaine qualité. Si une partie de votre pré reste herbeuse, c’est probablement parce que l’herbe qui s’y trouve n’attire pas votre cheval. Segmenter le pré peut, dans ce cas, être une bonne solution.
En pré comme au box, l’eau est le deuxième aliment le plus important pour le cheval, si ce n’est le premier. L’animal boit en effet entre 20 et 80 litres d’eau par jour, selon la saison. Il lui est donc essentiel d’avoir un accès permanent à une source d’eau propre.
« L’eau est le deuxième aliment le plus important pour le cheval »
Que puis-je donner d’autre à manger à mon cheval ?
Afin d’éviter que les dents du cheval ne poussent trop vite, on lui apporte du fourrage. En box, cela lui permet de s’occuper, et lui évite de ronger n’importe quoi ou de tiquer par ennui (c’est à dire de produire des mouvements répétitifs, sans but précis).
« Le pain a des effets assez imprévisibles. »
L’herbe des périodes estivales peut également tout à fait être transformée en foin pour les périodes plus fraîches, lorsque le cheval ne pourrait pas sortir ou lorsque l’herbe n’est simplement plus au rendez-vous.
En tant que récompenses, l’animal peut également se nourrir de fruits et de légumes, comme des pommes, des poires, ou des carottes. Évitons cependant l’avocat, la tomate ou le chou, qui ont des effets néfastes sur les chevaux.
De même, le pain a des effets assez imprévisibles, certains chevaux ayant tendance à être allergiques à l’amidon. Cela dépend donc de votre animal. Dans le cas d’une colique, afin d’en limiter les complications, pensez à découvrir nos assurances pour chevaux.
Quelle nourriture pour un vieux cheval ?
La nourriture d’un vieux cheval doit rester équilibrée. Les ensilages mi-fanés, le foin de bonne qualité ou le son de blé, faciles à mâcher et à digérer, sont de bons exemples non exhaustifs d’une nourriture saine.
« Les chevaux âgés ont tendance à perdre du poids. »
Pourquoi une telle alimentation est-elle conseillée ? Les chevaux âgés ont tendance à perdre du poids, et ont donc besoin de se nourrir mieux — et en plus grandes quantités. Attention, cependant : il faut doser en fonction de son activité, car le problème inverse existe aussi. Votre équidé pourrait rapidement devenir obèse si ses quantités de nourriture augmentent, mais que ses activités ralentissent.
Pour plus de détails, découvrez notre article sur les vieux chevaux.