La vie d’un cheval au pré

Le rêve de tout cavalier est d’avoir son cheval à la maison, près de soi, dans son pré. Pouvoir le voir et l’entendre hennir au réveil. Lui donner une dernière caresse avant d’aller se coucher. Cependant, avant d’entamer cette belle aventure, quelques recommandations sont à connaître. 

Être propriétaire d’un cheval ne s’improvise pas et reste une grosse responsabilité. Nous sommes responsables de la santé et du bien être de notre compagnon. Il est important de surveiller sa bonne santé physique et morale. Veiller à lui fournir une alimentation adaptée, les meilleurs soins, une vie sociale équilibrée et s’il n’est pas à la retraite : une activité physique régulière.  Alors que votre cheval soit chez vous, en pension au pré ou en écurie active, quelques notions sont à prendre en compte …

un poulain dans un pré

Le cheval dans son environnement

 Selon les régions, nous n’employons pas le même mot, certains diront pâture, d’autres prairie, ou encore paddock, pré, parc … Il apparait que tous ces mots ont le même sens et qu’ils expriment une notion simple : le cheval vit dehors, dans “son habitat naturel”.

Votre cheval est un animal grégaire. Il s’agit d’une tendance instinctive qui le pousse  à se rassembler et à adopter le même comportement que ses congénères. C’est la raison pour laquelle, il est fortement déconseillé qu’un cheval vive seul. Un compagnon sera le bienvenu, qu’ils vivent dans le même pré ou pas, l’important est qu’ils se voient et qu’ils restent en contact.

Si votre cheval partage sa pâture, il est vivement recommandé de le déférer des postérieurs afin d’éviter d’importantes blessures en cas de coup de pied.

En règle générale, le cheval passe la plupart de ses journées à brouter. Même si l’herbe peut lui suffire, il faut veiller à ce que ses besoins nutritifs soient respectés. Cela varie en fonction de son activité et des saisons.

Si l’herbe vient à manquer, il devient nécessaire de mettre du foin à disposition voir même de distribuer des aliments concentrés en complément. Sans oublier, de lui permettre un accès permanent à une source d’eau propre été comme hiver.

Restez vigilant : adapter l’alimentation de votre cheval à son mode de vie et à son activité est primordial afin d’éviter d’éventuels problèmes de santé.

Pour vous aider et vous conseiller, n’hésitez pas à faire appel à votre vétérinaire.

Quelques aménagements

Bien que son habitat naturel soit la vie en extérieur, la vie d’un cheval au pré nécessite des aménagements particuliers.

Un abri, fermé sur 3 côtés, lui permettra de faire face aux intempéries. En hiver, la pluie, le vent ou le froid peuvent être problématiques. A l’inverse, l’été, il faudra le protéger de la chaleur.  Un pré bordé d’arbres sera bien agréable en toutes saisons.

En ce qui concerne les clôtures qu’elles soient en bois ou électriques, une attention toute particulière doit leur être apportée. Elles devront toujours restées en bon état.

Pour ne pas prendre le risque de retrouver votre cheval dans la nature, veillez à entretenir les clôtures régulièrement. Attention aux poteaux cassés, aux fils arrachés ou aux batteries en panne qui pourraient donner envie à votre cheval “d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte”. Il pourrait alors se mettre en danger, mettre en danger ses compagnons de pré et causer des dégâts.

Gardez à l’esprit qu’un cheval en liberté reste sous la responsabilité de la personne qui l’a en charge. S’il vit chez vous, c’est bien vous le responsable. Pensez à couvrir votre responsabilité civile : Découvrez nos formules d’assurances.

Un homme s'occupe d'un cheval atteint de douleurs dentaires.

Les particularités de saison

Parce que votre cheval vivra dehors, vous devrez adapter les soins que vous lui apporterez en fonction des saisons.

Au printemps, par exemple, soyez particulièrement vigilant à son alimentation, car gare aux fourbures dues à un apport nutritif trop riche. Cette réaction inflammatoire du pied est une affection grave extrêmement douloureuse pour le cheval. Surveillez bien son état général. En cas d’embonpoint, préférez réduire l’apport nutritif en réduisant la taille de la pâture ou le volume d’aliment.

« Surveillez bien son état général. »

En été, la présence d’insectes est importante et nuit au bien-être des chevaux. Les insectes sont souvent attirés par la transpiration des chevaux, les crottins et l’eau stagnante. Ces derniers peuvent être la cause de démangeaisons et maladies telles que la dermite ou dermatite estivale récidivante des équidés (DERE)

Attention également à la maladie de Lyme ou la piroplasmose causées par des tiques. 

Pour lutter contre ces nuisibles, il est recommandé d’utiliser des produits répulsifs. Vous trouverez également dans le commerce, des masques pour protéger les yeux des insectes et des UV ou des chemises anti-insectes légères et aérées. 

Cependant, si vous utilisez ces équipements, une surveillance renforcée sera alors nécessaire pour vous assurer que vos chevaux ne se blessent pas. Ils pourraient s’accrocher sur une clôture, un arbre, la paroi d’un abri ou se les arracher en jouant entre eux.

4 saisons et toujours la même attention

A l’automne, la pluie et le froid feront leur apparition et votre cheval commencera à faire du poil. S’il vit 24h/24 au pré, il sera préférable de ne pas le tondre ainsi son poil s’épaissira. Cette barrière naturelle le protégera de l’humidité et du froid. 

En hiver, bien entendu, en cas de grosses pluies ou de grands froids, il sera préférable de l’équiper d’une couverture imperméable plus ou moins épaisse, qui nécessitera elle aussi une surveillance renforcée.

En hiver comme en été, soyez vigilant avec l’alimentation de votre cheval. Vérifier son état général et plus particulièrement qu’il ne “perde pas d’état”, c’est-à-dire, qu’il ne maigrisse pas trop. Sinon, il vous faudra adapter son alimentation et ajouter du foin, des aliments concentrés ou des céréales.

Enfin, tout au long de l’année, les pieds de votre cheval devront être entretenus le plus régulièrement possible. Vous risquez d’être confronté aux risques de fourchettes pourries, crevasses et gale boue causées par l’humidité ambiante de certaines saisons. A l’inverse, les températures sèches vous obligeront peut-être à nourrir plus intensément les pieds de votre cheval, selon la nature de sa corne et de la région dans laquelle vous êtes installés.

Un cheval en présence de Maladie de Lyme.

Et la surveillance, dans tout ça …

Peu importe la saison, votre cheval mérite une surveillance quotidienne et un contrôle de son état général régulier.

Sachez qu’il existe des caméras de surveillance pour les prés. Le seul impératif est d’avoir une connexion internet. Ces dernières ne remplaceront pas votre visite mais vous permettront de surveiller un peu plus régulièrement ce qui se passe en votre absence. Ainsi vous serez alerté en cas d’intrusion ou de souci nécessitant votre intervention rapide.

Enfin, prendre le temps d’observer votre cheval est déjà un bon indicateur pour juger de sa bonne santé. Profiter d’une séance de pansage, vous permettra de partager un moment privilégié avec votre cheval. Vous décèlerez ainsi d’éventuelles blessures, problèmes de peau ou présence de tiques.

Nos conseillers sont tous des passionnés et sont à votre disposition pour vous aider à définir précisément vos besoins.

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